Vendredi 11 avril, le meeting de lancement de la campagne pour les élections européennes du 25 mai, avec Alexis Tsipras, candidat commun du Parti de la Gauche Européenne à la présidence de la Commission, avec les premiers candidats de listes représentatives de toutes les composantes du Front de gauche, a rassemblé des centaines de militants enthousiastes à Saint-Denis.
En vidéos, des temps fort du meeting
Mais c'est surtout le lendemain, le 12 avril, que par dizaines de milliers (100 000 selon la presse), se sont retrouvées les forces vives de la gauche.
Militants associatifs, syndicalistes, politiques, citoyens venus exprimer leur exaspération et leur volonté d'en finir avec une politique d'austérité méprisante pour celles et ceux qui ont voté à gauche, méprisante pour celles et ceux dont l'abstention aux municipales a provoqué la débâcle du PS, entraînant dans sa chute toute la gauche.
En vidéos, des paroles de manifestants sur le site de l'Humanité.
En ce printemps 2014, tout est en crise, tout est à réinventer. Chacune et chacun, marchant de République à Nation, avait bien conscience que ça ne peut plus durer comme ça. La droite et l'extrême droite profitent de la trahison de ceux qui prétendent représenter la gauche à l'Elysée et
au gouvernement.
Pas d'autre solution pour éviter la catastrophe
annoncée et déjà là, qu'une révolution citoyenne.
Construire une alternative de gauche, écologiste, populaire, ce n'est pas seulement une manifestation qui y suffira. L'urgence est d'inventer ensemble des suites, à partir des résistances, des ripostes, des luttes sociales, des expériences pour changer la politique, dont celles des assemblées citoyennes du Front de gauche, à condition que le Front de gauche parvienne à dépasser sa structuration encore pyramidale de coalition de partis. "Prenez le pouvoir" : la formule ne doit pas rester un slogan, elle doit devenir réellement une invitation à bousculer, révolutionner la politique.
D'autres images de la marche du 12 avril sont disponibles.
Une nouvelle "claque" à Hollande et à son gouvernement, dont la politique n'a plus rien de socialiste, le 25 mai aux Européennes, ne sera utile que si nous parvenons à la faire retentir, avec le vote pour les listes présentées par le Front de gauche, comme une exigence citoyenne et populaire de rompre, et refonder la politique, en Europe et en France.
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