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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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vendredi 13 juin 2014

Le séisme électoral vu des Tours Aillaud 5.Le PS amortit sa défaite historique à Nanterre et en région parisienne.


"Le 25 mai, je vote aussi pour changer
le président de la commission européenne
Notre candidat, c'est Martin Schulz"
Un artifice qui a fait long feu,  pour éviter
 le débat sur l'écrasante responsabilité
 du gouvernement et du PSE dans l'échec
électoral prévisible de la gauche le 25 mai.
On serait bien naïf de penser que la campagne
 pour un symbole de l'alliance entre la social-
démocratie et la droite allemande suffise à 
expliquer que le PS, à Nanterre comme à Paris,
à Clichy, ait fait des scores supérieurs à 2009
alors qu' il subit, en France et en Europe,
 une défaite historique. 
Avec le taux massif d'abstention, 114 voix dans les Tours Aillaud ont suffi au Parti socialiste pour arriver premier  aux bureaux 46, avec 25,40 %, et au bureau 47, avec 21,34 % des exprimés. Des scores parmi ses meilleurs à Nanterre, avec les bureaux La Fontaine maternelle (26,8 %), Voltaire A (24,81 %), La Fontaine B (22,58 %), Langevin lycée (20,87 %), Les Pâquerettes préau (20,32 %), Langevin primaire (20,23 %).
Les autres bureaux du Parc-Sud sont dans une fourchette de 14,13 % (Jacques Decour réfectoire) à 17,03 % (Jacques Decour B). Ceux du Parc-nord varient de 15,7 % (Neruda préau) à 19,43 % (Neruda primaire). Seuls 3 bureaux de Nanterre décrochent nettement, par rapport à la moyenne régionale : Anatole France (12,62 %), Hôtel de ville 1 (11,17 %), Jules Ferry maternelle (9,45 %). (1)
Nanterre confirme et amplifie une particularité de la région parisienne : avec 2605 voix et 16,38 % (13,09 % dans les Hauts-de-Seine ; 14,31 % en Île-de-France), la liste PS-PRG regagne 394 voix et 2,11 % à Nanterre, par rapport à son résultat de 2009, qui était relativement bas. A paris, le regain est de 31 832 voix et de 4,47 % ; il n’est en moyenne que de 1,09 % (+7790 voix) dans les Hauts-de-Seine, et de 0,74 % en Île-de-France (+ 42 278 voix).
Sur le plan national, c’est l’inverse : avec 2 649 202 voix, soit 13,98 %, le PS perd 188 472 voix et 2, 5 % par rapport à 2009, et fait encore pire que les 14,49 % de Rocard en 1994. Le parti du Président et du gouvernement qui imposent une politique d’austérité et de reculs sociaux, co-pilotée avec Bruxelles,  subit une lourde et historique défaite dans les urnes.
Le PS fait un de ses meilleurs scores du département à Nanterre, après Vanves (18,26 %), Clichy (17,14 %), Montrouge (17,47 %) et Bourg-la-Reine (17,01 %). Avec Clichy, Nanterre est la seule ville du département où le PS arrive en tête. A Fontenay (2 ème, avec 16,35 %, derrière l’UMP), à Clamart (2 ème, avec 15,95 %, derrière l’UMP), Asnières (2 ème , avec 14, 99 %, derrière l’UMP), Colombes (3 ème, avec 14,6 %, derrière l’UMP et le FN), le désaveu populaire de la politique du PS au gouvernement, qui a provoqué aux municipales la perte pour la gauche de ces villes dont le maire était socialiste, est, au contraire confirmé.
Comment expliquer qu’à Paris, et dans certaines villes d’Île-de-France, comme Nanterre ou Clichy, le PS ait mieux résisté ? L’hypothèse que la victoire aux municipales de listes d’union de la gauche y ait « boosté » son réseau local  est tentante, et invite à une analyse régionale précise des résultats de la séquence électorale 2014, qui reste à faire…

(1)     Le bureau atypique Joinville où votent seulement les résidents de la caserne dite de la Garde républicaine (2,3 % pour le PS), n’est pas pris en compte ici pour l’évaluation bureau par bureau  des forces politiques nanterriennes.

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