Une exposition fait un parallèle entre les "bidonvilles" des Roms
et ceux des travailleurs immigrés maghrébins au siècle dernier
Citoyens européens, les Roms veulent que leurs enfants soient scolarisés, accéder
à un logement, à un travail, aux soins...
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Des familles Roms
rescapées de l'expulsion du 29 juillet, après celles de bidonvilles d'autres
départements qui les avaient chassées jusqu'à Nanterre, avaient cru, avec un
comité de soutiens, échapper à un nouveau verdict d'expulsion obtenu par Réseau
Ferré de France, en occupant une maison vide avenue du Général Leclerc. Mais le
propriétaire, GDF, a en quelques heures obtenu le recours à la force publique
pour les en expulser, ce qui fut rapidement fait dimanche 12 octobre. Retour (pour
combien de temps ?), sur le parking
au bout du quai SNCF de la gare Nanterre-Université, au bout de la rue Anatole
France.
Les autorités de l'Etat, les autres collectivités locales, se déchargent sur les commune du "traitement" des quelques milliers de citoyens européens privés des droits élémentaires de la personne humaine, en Île-de-France, au mépris des devoirs de la République en matière d'accès au logement, à la santé, au travail, à la scolarité.... Ce qui a pour effet d'alimenter le racisme dont les Roms sont des victimes "idéales", en raison même des conditions inhumaines de vie dans lesquelles elles sont confinées. Et aussi d'alimenter les démagogies populistes du style "c'est la mairie qui est responsable". Des campagnes politiciennes qui font le jeu de l'extrême droite.
Les autorités de l'Etat, les autres collectivités locales, se déchargent sur les commune du "traitement" des quelques milliers de citoyens européens privés des droits élémentaires de la personne humaine, en Île-de-France, au mépris des devoirs de la République en matière d'accès au logement, à la santé, au travail, à la scolarité.... Ce qui a pour effet d'alimenter le racisme dont les Roms sont des victimes "idéales", en raison même des conditions inhumaines de vie dans lesquelles elles sont confinées. Et aussi d'alimenter les démagogies populistes du style "c'est la mairie qui est responsable". Des campagnes politiciennes qui font le jeu de l'extrême droite.
Comment sortir du piège ?
Les moyens existent pour répondre à la première urgence, celle d'un hébergement
décent et durable, d'un accès au logement : des fonds pour la Résorption de
l'Habitat Insalubre, des fonds européens...que les préfets pourraient
mobiliser, en coopération avec toutes les collectivités locales : région,
département, intercommunalité, commune. Mais au lieu de cela, depuis des
années, les familles sont chassées de camps en bidonvilles, ce qui à chaque
fois détruit le travail d'insertion sociale entrepris par des associations,
brise un peu plus les vies et ce qu'il reste de confiance dans les institutions.
Au delà de l'aide humanitaire, les familles sans abri de Nanterre ont besoin d'une mobilisation citoyenne et politique locale, régionale, nationale, Européenne, que s'efforcent de construire les associations, dont le MRAP, rassemblées dans le collectif Rom-Europe.
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