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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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lundi 13 octobre 2014

les bidonvilles, les expulsions, y'en a marre !


Une exposition fait un parallèle entre les "bidonvilles" des Roms
et ceux des travailleurs immigrés maghrébins au siècle dernier
Citoyens européens, les Roms veulent que leurs enfants soient scolarisés, accéder
à un logement, à un travail, aux soins...
Des familles Roms rescapées de l'expulsion du 29 juillet, après celles de bidonvilles d'autres départements qui les avaient chassées jusqu'à Nanterre, avaient cru, avec un comité de soutiens, échapper à un nouveau verdict d'expulsion obtenu par Réseau Ferré de France, en occupant une maison vide avenue du Général Leclerc. Mais le propriétaire, GDF, a en quelques heures obtenu le recours à la force publique pour les en expulser, ce qui fut rapidement fait dimanche 12 octobre. Retour (pour combien de temps ?), sur le parking au bout du quai SNCF de la gare Nanterre-Université, au bout de la rue Anatole France. 
Les autorités de l'Etat, les autres collectivités locales, se déchargent sur les commune du "traitement" des quelques milliers de citoyens européens privés des droits élémentaires de la personne humaine, en Île-de-France, au mépris des devoirs de la République en matière d'accès au logement, à la santé, au travail, à la scolarité.... Ce qui a pour effet d'alimenter le racisme dont les Roms sont des victimes "idéales", en raison même des conditions inhumaines de vie dans lesquelles elles sont confinées. Et aussi d'alimenter les démagogies populistes du style "c'est la mairie qui est responsable". Des campagnes politiciennes qui font le jeu de l'extrême droite.
Comment sortir du piège ? Les moyens existent pour répondre à la première urgence, celle d'un hébergement décent et durable, d'un accès au logement : des fonds pour la Résorption de l'Habitat Insalubre, des fonds européens...que les préfets pourraient mobiliser, en coopération avec toutes les collectivités locales : région, département, intercommunalité, commune. Mais au lieu de cela, depuis des années, les familles sont chassées de camps en bidonvilles, ce qui à chaque fois détruit le travail d'insertion sociale entrepris par des associations, brise un peu plus les vies et ce qu'il reste de confiance dans les institutions.
Au delà de l'aide humanitaire, les familles sans abri de Nanterre ont besoin d'une mobilisation  citoyenne et politique locale, régionale, nationale, Européenne, que s'efforcent de construire les associations, dont le MRAP, rassemblées dans le collectif Rom-Europe.

 

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