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40 mars 2016, Place de la République, Paris

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Nanterre en colère

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lundi 21 mars 2016

Lundi 21 mars, journée mondiale de lutte contre le racisme


Racisme : 

la France est montrée du doigt 


La commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) vient de publier un rapport sur le racisme en France de 2010 à 2015. On y pointe la croissance des actes xénophobes, antisémites et islamophobes ; des attentats meurtriers motivés par l’antisémitisme ; un traitement inhumain des roms et une conception restrictive de la laïcité source potentielle de discriminations. 
La France, pays de la déclaration des droits de l’homme est une nouvelle fois montrée du doigt : « Le discours de haine, de par sa banalisation dans la sphère publique, demeure un sujet de préoccupation »
On sait le rôle détestable que peuvent jouer des discours politiques et médiatiques dans la libération de la parole raciste ou dans l’instrumentalisation de la laïcité pour exclure !
Cela se traduit par un racisme ordinaire non répertorié par les statistiques. L’étude du phénomène de sous-déclaration des plaintes pour propos racistes conclut que 92% des injures ne sont pas déclarées et qu’il en est de même pour 76% des menaces. Des centaines de milliers de citoyens sont, donc, en France victimes d’injures à caractère raciste et atteints dans leur dignité. 
30 ans après la marche pour l’égalité, 10 ans après la révolte des banlieues, la situation des descendant-e-s de l’immigration post coloniale et originaires des DOM-TOM, malgré quelques progrès, reste marquée par les inégalités, les discriminations et la stigmatisation
Nourri par les frustrations, les souffrances, les inégalités et les déchirures que provoque notre société en crise, par la multiplication des conflits dans le monde, le racisme gangrène la République, lui fait perdre ses valeurs et les faiseurs de haine exacerbent la concurrence entre les victimes du racisme.
Le plan gouvernemental contre le racisme adopté l’an dernier se met en place : Il est positif de renforcer la législation pour condamner la haine sur les réseaux sociaux, les actions en milieu scolaire ou de mettre en place des comités opérationnels contre le racisme (CORA) dans les départements. 
Mais mener le combat antiraciste, c’est sortir de l’ambiguïté politique :
Le Gouvernement ne peut pas déclarer l’année 2015 Grande Cause Nationale de la lutte contre le racisme et prôner la déchéance de nationalité ou encore refuser la mise en place du récépissé contre le contrôle au faciès. Quand on est Premier Ministre on ne combat pas  l’observatoire de la laïcité présidé par Jean Louis Bianco dont l’action est reconnue pour son action contre les discriminations,  on n'assimile pas l’antisionisme et la critique d’Israël à de l’antisémitisme, au risque de diffuser le poison antisémite. Enfin le rôle d’un délégué interministériel à la lutte contre le racisme n’est pas de combattre les organisations antiracistes qui ne partagent pas ses vues mais de travailler avec toutes pour combattre toutes les formes de racisme.
Mener le combat antiraciste c’est aussi prendre des mesures comme :
§  La mise en place du récépissé contre le contrôle au faciès, 
§  Le droit de vote accordé tous les résidents étrangers non européens
§  L’abrogation de la circulaire Chatel relative aux sorties scolaires
§  Un plan d’urgence pour un accueil digne des populations roms
§  Des mesures pour l'accueil des demandeurs d'asile, pour la régularisation des "sans-papiers" 
§  Un vrai plan de lutte contre l’ensemble des discriminations 
Le PCF considère urgent d’amplifier la lutte contre toutes les formes de racisme, c’est un vrai défi qu’il entend relever avec plus de force pour recréer de l’unité et gagner la bataille de l’égalité réelle !


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